L’analyse du CNLL
En premier lieu, nous remercions chaleureusement les candidats et leurs équipes, qui ont bien voulu répondre à nos questions, formuler et expliquer leurs positions sur les sujets qui nous sont chers. Nous excusons très volontiers les candidats qui n’ont pas pu répondre, ne disposant pas d’équipes suffisantes pour faire face au nombre élevé de sollicitations.Nous sommes dans l’ensemble assez heureux des positions exprimées par les deux principaux candidats à l’élection présidentielle. Sur une majorité de sujets, ils semblent avoir compris la teneur du Logiciel Libre et les bénéfices spécifiques qu’il apporte à notre économie. Des différences notables existent toutefois, et il est intéressant de lire dans le détail les précisions apportées par chacun.
Ainsi, sur la place du Logiciel Libre dans la commande publique, François Hollande et Nicolas Sarkozy sont l’un et l’autre favorables à une politique d’incitation préférentielle en la matière. Selon Nicolas Sarkozy, « 15% du budget informatique des administrations était consacré au Logiciel Libre et ce chiffre est en croissance de 30% par an », et le Logiciel Libre est « un axe stratégique du développement du secteur numérique en France ». François Hollande prévoit pour l’Etat une informatique privilégiant « l’agilité plutôt que la logique des ’grands projets’ cloisonnés et coûteux » et souligne que « Les logiciels libres permettent quant à eux davantage de mutualisation et facilitent la mise en concurrence des fournisseurs de prestations externalisées. »
Le soutien aux PME, tous métiers confondus, était l’une des priorités exprimées par le CNLL, dont les entreprises sont majoritairement petite et moyennes. Ainsi qu’on l’avait déjà observé dans la campagne, les PME sont au centre des promesses de pratiquement tous les candidats, qui reconnaissent leur capacité à créer des emplois. C’est donc un sujet qui fait consensus également pour François Hollande et Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy fait état des actions menées par son gouvernement, en particulier sur le sujet du Crédit Impôt Recherche (CIR), dont toutes les PMEs innovantes s’accordent à saluer le succès, et du statut de JEI. François Hollande promet quant à lui de « veiller à ce que la commande publique soit bien ouverte aux PME, à travers la mise en place d’un médiateur du marché public. »
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Source : http://www.cnll.fr/
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